Plan science ouverte, Identifiant IdHal, Retour sur le questionnaire

Plan science ouverte

“La science ouverte n’est pas une mode, ce n’est pas une discipline, c’est un nouveau paradigme. Elle comporte donc ses nouvelles pratiques et ses nouvelles compétences. J’attacherai une attention particulière à ce que ces compétences soient considérées comme faisant partie du bagage initial des jeunes chercheurs. La science ouverte ne sera pas l’affaire d’un petit groupe de spécialistes, elle devra imprégner l’ensemble du monde de la recherche..”

Le discours de Frédérique Vidal (4 juillet 2018)

Guide IdHAL pour les nuls!

“La France s’engage pour que les résultats de la recherche scientifique soient ouverts à tous, chercheurs, entreprises et citoyens, sans entrave, sans délai, sans paiement”

Ce nouveau paradigme de la recherche implique que chaque chercheur-e ouvre un compte HAL afin de pouvoir effectuer le dépôt de ces productions scientifiques mais aussi crée dans le même temps son identifiant “IdHal”, identifiant national, clé unique attachée à votre nom, et qui nous sera certainement demandée par l’HCERES. Cet identifiant ne peut pas être obtenu par une tierce personne, il s’agit d’une démarche personnelle.

Vous pouvez dés à présent faire la manip en vous aidant du guide réalisé par Claire Tito de Morais : “L’iDhAL pour les nuls”. Vous pouvez aussi utiliser le tutoriel réalisé pour créer votre identifiant international ORCID.

Comment gérez-vous vos références bibliographiques?

En mai 2019, nous avons lancé un questionnaire auprès des amuriens et amuriennes afin d’en apprendre plus sur la façon dont vous gérez vos propres productions, les outils, les habitudes, les façons de transmettre ces informations…Vous avez été nombreux à y répondre et nous vous en remercions!

Retours sur le questionnaire:

(La présentation ci-dessous est extraite du power point présenté lors du séminaire de prospective AMURE téléchargeable dans l’encart à droite, quelques détails supplémentaires s’y trouvent notamment concernant les identifiants IdHAL et ORCID)

Ce questionnaire portait principalement sur 3 aspects:

  • Référencez-vous vos publications et si oui comment?
  • Connaissez-vous les identifiants chercheurs et en possédez-vous?
  • Quels sont vos besoins de formation?

Concernant le référencement de vos publications:

  • Constat de l’absence de pratiques et/ou d’outils communs, permettant un suivi et un référencement efficace des publications du laboratoire à un instant T

Concernant les identifiants chercheurs:

  • A partir du 1er Janvier 2020, IDHAL, identifiant national obligatoire
  • l’ORCID, identifiant international, intégré à l’IDHAL, de plus en plus demandé par les revues, financeurs (ANR)

Concernant les besoins en formation : Sur quels aspects souhaiteriez-vous une formation/aide à la mise en œuvre?

Questionnaire: quelques résultats

  • Il y a eu 54 connexions, 43 personnes ont répondu à toutes les questions, 9 ont donc abandonné en cours de route…
  • Toutes les disciplines sont représentées à hauteur de la répartition de celles-ci dans le laboratoire.

Concernant la gestion de vos références bibliographiques:

  • Le format le plus utilisé pour envoyer vos listes de vos publications est à 40% le format word, 10% Excel puis moins de 5% par mail puis par Bibtex. Environ 30% ont répondu ne pas encore avoir envoyé leur liste de publication….pensez-y!
  • 50% confessent ne pas archiver du tout leur publication; à la question « pourquoi n’archivez-vous pas? », l’argument qui revient le plus souvent est: ‘pas le temps’. Puis on note des confusions : « c’est assuré par les éditeurs » ou même « je ne vois pas l’intérêt »
  • Pour ceux qui archivent leur publication sur des plateformes en ligne, sont en tête Research Gate puis Archimer puis HAL puis des sites personnels
  • Pour ceux qui utilisent des outils logiciels de référencement, en tête on trouve Zotero, suivi de Endnote et Mendeley et un outil qui n’en est pas en un: Word

    Concernant les identifiants chercheurs

    Avez-vous des identifiants chercheurs?  55%  non /  35%: oui / 15% nspp

    « Connaissez-vous les identifiants chercheurs? » 55% répondent non et 18% NSPP

    « Savez-vous à quoi servent-ils? » 58% répondent également non.

    Environ 30% disent avoir un identifiant ORCID, on peut en déduire qu’il s’agit principalement des agents ifremer qui ont l’appui de l’équipe Archimer pour la création de cet identifiant.

    Concernant l’IDHAL, 4 personnes ont répondu avoir un IDHAL mais nous n’avons recensé qu’une seule personne dans le labo qui possède cet identifiant: avoir un compte HAL ne signifie pas avoir un IDHAL

Concernant la demande de formation

Seriez-vous intéressé-e par une aide individuelle ou une formation? À 55% la réponse est oui / 25% non / 20% NSPP

Les types de formation souhaitée par ordre de préférence:

1- Gestion des références bibliographiques / Archivage

2 – Outil de recherche bibliographique

3 – ID chercheurs

4 – Réseaux sociaux

Alors quels besoins?

  • Accompagnement pour la création des ID Chercheurs IDHAL (identifiant national) et ORCID (identifiant international) : ces 2 identifiants sont sur le point de devenir obligatoire!
  • Accompagnement pour la prise en main de l’outil de gestion de références : Zotero
  • Accompagnement pour la mise en œuvre du dépôt sous HAL

Organisation de séances de travail collectives pas à pas pour créer ses identifiants HAL et ORCID : à mettre en place dès la rentrée de septembre 2019-2020 : à l’IUEM et sur site UFR. Pour ceux qui cherchent un outil de référencement : zotero, outil du labo, appui en interne. Importance de répondre aux appels qui seront fait pour participer à ces séances de travail!

  • Accompagnement au  dépôt dans HAL

C’est un autre grand chantier qui nous attend : la mise en ligne non pas seulement des références mais surtout des textes intégraux.

Actuellement dans la collection AMURE (juin 2019) :

  • 476 notices (références bibliographiques)
  • 83 dépôts (réf. avec le texte intégral)

Selon le plan national pour la science ouverte (juillet 2018)

« L’ouverture des publications scientifiques doit devenir la pratique par défaut aussi vite que possible. Pour engager cette dynamique, les publications issues de recherches financées au moyen d’appels à projets sur fonds publics seront obligatoirement mises à disposition en accès ouvert, que ce soit par la publication dans des revues ou ouvrages nativement en accès ouvert, soit par dépôt dans une archive ouverte publique comme HAL. »

A terme l’Hcéres utilisera uniquement HAL pour établir la liste des publications des unités de recherche et sans doute même qu’il évaluera la capacité des unités à réellement rendre accessible ‘sans délai sans entrave et sans paiement’ sa production scientifique.

Diapo présentées lors du séminaire de prospective AMURE